Bonjour tout le monde !
Alors, nouveau petit article pour vous faire découvrir l'envers du décor de l'auto-édition.
Aujourd'hui, le choix de l'illustrateur. (ça fait un peu tuto mode je trouve... bon tant pis, j'assume. La prochaine fois, je vous apprendrai à vous servir d'un lisseur...)
C'est pas quelque chose de facile de choisir le graphiste qui va illustrer votre roman. On a envie que la couverture nous plaise, qu'elle plaise aussi au lecteur, qu'elle attire l'oeil, qu'elle corresponde au style du livre... bref, y a beaucoup d'enjeux pour une illustration pareille !
J'ai eu de la chance parce que j'ai pas galéré et que ça m'est revenue moins cher que je ne pensais de commander des illustrations auprès de professionnels. Comme quoi, y a des a priori...
Déjà, y a un super site pour trouver des graphistes : graphiste.com.
Tu crées un compte, tu saisis ta demande, ton budget, ton envie etc... et tu attends qu'on te contacte. C'est plutôt cool, non ? pas grand chose à faire donc !
Au bout de deux jours, j'avais pas mal de réponses (alors que j'y croyais pas... là aussi, les a priori, tout ça tout ça...) et j'ai pu faire un tri entre ceux qui m'intéressaient, ceux qui étaient hors budget etc... Mais c'est quand même hyper stressant parce que quand tu dois contacter ces professionnels, t'es dans tes petits souliers... ben ouais, attends, ils peuvent dire que non finalement, c'est moisi votre projet, vous croyez vraiment que je vais perdre du temps à illustrer une couverture d'un roman auto-édité ?? (oui quand vous avez pas du tout confiance en vous, vous pensez à des trucs stupides... mea culpa)
Et puis, évidemment, les retours super sympa, les échanges autour de l'idée principale, l'accord sur le prix etc...
Me concernant (et c'est l'instant pub), c'est de cette manière que j'ai rencontré deux illustrateurs : l'un pour les Chroniques des défendeurs et l'autre pour Homaro. Les deux séries ayant un univers assez particulier, j'avais besoin de deux traits de crayons bien distincts.
Pour les Chroniques, j'avais envie de peinture comme les romans de David Gemmell ou de David Eddgins... exit les couvertures à la photoshop des éditeurs de bit-lit. Du coup, j'ai trouvé Fanch, un type super sympa qui a accepté toutes mes idées de chirurgie esthétique au fur et à mesure que le projet prenait forme (et j'en avais beaucoup... pour la première et la deuxième couverture... Merci de votre patience). Allez voir ce qu'il fait, ça vaut le détour (sa page Facebook est juste là ici, tout près)
Pour Homaro, j'avais plutôt envie de quelque chose de réaliste mais pas non plus des photos... alors j'ai trouvé Marie Mougniotte qui fait des trucs incroyablement réalistes et expressifs... quelques discussions autour d'un pull et la couverture d'Homaro était née (son compte Instagram est ici).
Bref, j'ai donc rencontré deux personnes superbes, professionnelles, qui m'ont conseillée et avec qui j'espère pouvoir continuer à travailler pour les couvertures des autres tomes et qui m'ont vraiment fait penser que finalement, l'auto-édition c'était pas sorcier... Faut pas avoir peur même si ça fait peur, je le conçois.
Pour ceux qui m'ont vue en convention, accompagnée de mon mari qui dessine : je suis désolée mais ce n'est effectivement pas lui qui illustre mes romans. Il fait des crayonnés magnifiques sur les salons qui vous attirent invariablement et il est toujours ravi d'avoir des compliments de votre part et toujours prêt à illustrer ma dédicace. Mais il n'est pas illustrateur professionnel, c'est un simple hobby... peut-être un jour, je me lancerais dans des éditions illustrées avec ses crayonnés, on verra...